Maxime, 20 ans
« Je suis étudiant ingénieur dans le génie urbain, un thème relativement nouveau qui touche à la conception et la gestion de nouveaux modèles urbains, le tout en prenant en compte tous les aspects du développement durable. Ce qui me passionne, c’est la gestion de l’eau et des déchets. J’étudie ces questions en me basant sur le métabolisme urbain circulaire. Plus tard, j’espère développer ce concept ou bien mener à bien mon propre projet en rendant les villes plus intelligentes.
À l’approche de la COP21, j’ai voulu m’engager. Je me suis connecté à « Paris je m’engage », et j’ai vu que Place to B cherchait des bénévoles. Le fait que ça soit ponctuel m’a permis de concilier ça avec mon emploi du temps. À la base, j’ai aidé pour la mise en place du site, la logistique puis une fois arrivé, ça m’a plu ! J’ai rencontré une équipe soudée, un endroit génial (le Belushi’s) et Aurore a été super accueillante. J’ai donc demandé à m’engager plus, et me voici !
Cette ambiance avec des gens de tout horizon autour d’un même sujet me plait beaucoup et ça m’a donné envie de continuer le bénévolat de manière ponctuelle, comme ça. Je trouve ça très enrichissant humainement et même physiquement. Je participe souvent aux événements de l’association dédiée au Développement Durable de mon école d’ingénieur mais je n’avais jamais fait de bénévolat, et je compte bien recommencer !
En plus, c’était totalement en cohérence avec mes centres d’intérêts, ma sensibilité au développement durable et mes études. C’est aussi au coeur de l’actualité, un défi qui nous touche tous. J’avais envie d’en apprendre plus et découvrir les différentes initiatives proposées par les associations, les collectivités, les start-ups, les entreprises… etc. »
Maithé, 29 ans
« Je suis en pleine année sabbatique ! Je suis un peu en transition après avoir quitté mon travail : j’étais chimiste spécialisée dans le parfum, chargée de projet dans une grande entreprise. J’avais le sentiment de ne pas être passionnée par ce que je faisais et je n’étais plus en accord avec moi même. J’ai donc décidé de prendre un 1 an pour avoir différentes expériences.
D’abord, j’ai marché. J’ai pris un sac à dos avec le minimum et je suis partie pour deux mois faire le chemin de St Jean de Compostelle. J’ai eu l’impression que c’était la concrétisation de tout ce que j’avais lu avant. Je voulais vraiment voyager le plus simplement possible. J’ai adoré le rapport aux gens qui s’y est développé, sur un pied d’égalité. Plus de rapports sociaux, de richesse ou autre, ce qui importait c’était l’expérience au présent, vécue tous ensemble.
Ça a chamboulé mon rapport à la nature, m’a permis de réfléchir sur notre société de consommation basée sur « l’avoir ». J’ai aussi fait commencer à manger bio et un peu plus sainement : je me suis rendue compte que je me sentais mieux. Ce voyage m’a aussi permis de revoir mon rapport au temps aussi : pendant ces deux mois, certains moments paraissent très courts, d’autres très longs, et je pense que dans l’équation du changement climatique, notre rapport au temps est oublié. Bref, ce voyage a vraiment été une leçon de vie, où je me suis ouverte l’esprit, ouverte aux gens aussi.
C’est un peu dans ce contexte que j’ai décidé de m’engager pour la COP21 : m’intéresser de près aux questions de l’environnement, être au cœur du mouvement, rencontrer des gens de partout, des militants, des journalistes, des personnalités reconnues… J’ai entendu parlé de Place to B par du bouche à oreille. C’était une belle opportunité et ce qui me plait du projet, c’est le côté positif : la volonté de trouver des solutions concrètes. Je pense aussi que cet investissement personnel pourra se transmettre.
Après la COP, je pense que ma prochaine expérience sera à la montagne ou à la campagne.
Florianne, 23 ans
« J’ai un Master 1, dans les métiers de l’information & media numériques. J’ai connu Place to B car Marie (de l’équipe Social Media & Live) est une très bonne amie. J’ai choisi de faire partie de Place to B car j’aime beaucoup le côté relais, être les médiateurs de ce qui se fait au Bourget et vulgariser la communication sur ces problématiques. Je fais partie de l’équipe Live et je pourrais presque dire que j’apprends un métier ! Je fais essentiellement du community management, j’en apprends beaucoup, c’est passionnant. En plus, c’était en totale cohérence avec ce que je fais, avec en plus le fait que ce soit pour une bonne cause, c’est d’autant plus stimulant.
Depuis toute petite, je suis sensible à l’environnement, donc je me sens complètement à ma place ici. C’est ma première expérience bénévole mais c’était surtout une opportunité de s’investir. J’attends évidemment de suivre ce qu’il se passe au Bourget, mais Place to B est une entité à part entière et mobilise énormément mon attention; je suis à fond !
Après la COP, je pars en Working Holiday, en Nouvelle-Zélande – j’ai hâte ! »
Elise, 30 ans
« Je viens de rentrer à Paris après 7 ans à l’étranger. J’avais créé une marque de prêt à porter pour femme. Aujourd’hui, j’aimerais mener un projet personnel par rapport à l’environnement, mais je dois encore le mûrir.
A l’approche de la COP21, j’ai voulu m’engager. J’ai trouvé Place to B grâce aux réseaux sociaux. J’ai consulté le site; je l’ai trouvé attractif, sympa, et à quelques jours de l’événement ils cherchaient encore des gens, alors j’ai foncé ! Ici, j’aide Pierre pour l’organisation et les partenariats.
Avant ça, je vivais en Indonésie, à Bali, qui est un endroit magnifique mais énormément pollué. J’étais impliquée là bas, pour agir contre la pollution localement : bénévolement, j’organisais des ramassages d’ordures sur les plages ou je m’engageais à trouver des alternatives aux sacs plastiques par exemple.
Arrivée à Paris, j’ai voulu poursuivre mon engagement. J’espère en apprendre plus encore sur ces problématiques et trouver d’autres moyens de m’impliquer, avoir un impact positif . »
Constance, 25 ans
« J’ai connu Place to B par Marine. Ils cherchaient quelqu’un pour l’organisation de la programmation de l’émission de radio et Marine a pensé à moi car je suis journaliste pigiste.
J’ai trouvé que Place to B était une super idée ! Le concept un peu novateur qui rassemble plein de gens différents (journalistes, blogueurs…) autour d’une cause m’a plu. Je pense aussi que ça permet d’avoir plus de recul par rapport à ce qu’il se passe au Bourget et ça me permet d’en apprendre beaucoup plus.
Comme j’ai un peu de temps, j’ai voulu m’engager au sein de la COP21. C’était l’occasion de prendre part à un sujet d’actualité, d’approfondir et creuser le sujet. Je pense qu’on ne s’y intéresse pas assez de manière générale.
Je dois avouer que je ne savais pas du tout à quoi m’attendre et je dois dire que c’est incroyable ! Je rencontre des gens que je ne pensais jamais rencontrer. Des intervenants que j’associe à mes 8 ans, quand je prenais mon petit-déjeuner avec mes parents qui écoutaient France Inter par exemple *rires*. Rencontrer des gens de tous les horizons avec des histoires toutes aussi différentes, c’est passionnant. Ca me redonne la motivation pour faire de la radio mais aussi de creuser le sujet, et j’espère que l’effervescence ne durera pas seulement ces deux semaines mais s’inscrira sur le long terme. Ça fait beaucoup réfléchir et j’adore ça ! »
Marine, 26 ans
« Je suis journaliste indépendante, assez engagée pour l’écologie. M’impliquer auprès de cette cause est une évidence. J’ai travaillé dans des fermes et j’ai énormément voyagé; c’est à ces occasions que j’ai été sensibilisée et à chaque fois, de manières différentes. J’ai vécu quelques mois au Canada, en Palestine, en Allemagne, j’ai vécu un an en Roumanie… Je pense aussi que mon éducation, mes valeurs, le fait que je vienne de la campagne Bretonne… font que je me sens directement concernée.
En tant que journaliste, je me demande comment je peux sensibiliser à mon échelle. En plus, je voulais écrire sur ce thème mais je ne pense pas avoir suffisamment de connaissances sur ça. Une amie que j’ai connu au Canada m’a dit « tu dois absolument t’impliquer pour la COP ». Un peu plus tard, elle m’a parlé de Place to B. J’ai d’abord voulu venir en tant que co-worker puis j’ai vu que l’organisation cherchait des bénévoles, alors je me suis engagée. Je trouve le projet motivant et inspirant; ça donne envie de créer quelque chose de nouveau dans ce milieu international. L’enjeu de ces deux semaines est de voir comment la société civile peut se faire entendre et ce qu’elle va en tirer.
En plus, cette émulation qui mélange art, culture et environnement me correspond totalement et c’est exactement comment je me définis ! Je fais de la danse, de la musique et j’ai l’impression que Place to B mobilise tous mes centres d’intérêts. C’est épanouissant, et je le ressens encore plus quand je mets les pieds à la « creative factory ». J’adore ce mélange avec les militants, les journalistes, les artistes…etc, je pense que Place to B est le lien parfait entre le Bourget et la société civile. Il y a un côté intime que j’adore, une proximité où on a l’impression que tout le monde est sur un pied d’égalité.
D’ailleurs, j’ai appris il n’y a pas si longtemps que mon grand-père était un agriculteur bio, un des pionniers en la matière, très critiqué pour son choix à l’époque mais il a tenu bon. Avant, je me raccrochais à des personnalités puis je me suis rendue compte finalement qu’inconsciemment, ce sont auprès de ce genre de modèles charismatiques proches qu’on se construit. Ces personnes sont finalement plus inspirantes car à leur échelle, elles ont essayé de faire changer les choses. Je pense que c’est maintenant à notre génération d’impulser le changement et montrer la voie.
Pour ma part, je vais continuer à voyager, m’imprégner énormément de tout ça. Je sens que je suis encore en plein apprentissage… »