Marion, 27 ans
« J’ai suivi une formation en communication et aujourd’hui je suis consultante en communication dans le secteur de la santé. Je ne me rappelle plus comment j’ai connu Place to B, je suis tout un tas de pages Facebook liées au développement durable donc j’ai dû y arriver comme ça !
Pourquoi place to B ? Déjà je ne suis disponible qu’après ma journée de travail donc difficile d’avoir l’impression de participer à la COP21 dans ces conditions…
Outre ce côté logistique, c’est surtout la transdisciplinarité et l’ambiance de ce lieu qui m’inspiraient vraiment ! Je conçois les enjeux du développement durable comme éminemment rassembleurs et je réfrène mon « envie d’urgence » par un enthousiasme débordant ! J’envisage la COP21 comme une fête (indispensable et hautement utile) plutôt qu’une punition !
Bourguignonne de naissance et de cœur, j’ai grandi dans une famille vigneronne, où convivialité et respect de la terre étaient de mise. Le nez dans les bouquins, les étoiles dans les yeux quand on me parlait littérature, art et théâtre, j’ai voyagé et mis du temps avant de réaliser à quel point la tradition familiale était belle et respectable… Ma sensibilisation au développement durable n’a donc pas commencé devant un pied de vigne (belle tête de caboche) mais lorsqu’au lycée, on nous a emmenés visiter un centre de tri. Depuis, ces enjeux me passionnent, et surtout celui de la consommation responsable.
- je vois la COP21 comme une prise de conscience collective et de vraies avancées légales
- je vois Place to B davantage comme un petit kiff personnel pour donner un coup de main, découvrir des initiatives, des artistes et des personnalités qui m’enrichissent et me font croire en un bel avenir ensemble. »
Isabelle, 42 ans
Je suis architecte spécialiste des questions de logement, de patrimoine et de reconstruction dans les milieux précaires et en développement.
J’ai connu Place to B par une amie, Kim, qui m’en a parlé. J’ai voulu m’y engager parce que je trouvais le concept sympa. Je fais essentiellement de la traduction.
Je voulais m’engager pour la COP21, même de loin. En effet, c’est depuis très jeune que je sais que notre futur est lié à l’environnement. Peut-être que pour nous canadiens, c’est quelque chose qu’on apprend à l’école tout jeune. Mais plus tard, en tant qu’architecte, j’ai voulu travailler directement avec ceux qui avaient le moins, pour faire une différence. Et en fait, c’est encore plus crucial, à cette échelle, et avec les moyens disponibles, d’être en symbiose avec l’environnement.
Construire pour ceux qui ont très peu signifie que les énergies renouvelables et les matériaux disponibles ne sont plus des choix “à la mode” mais des choix nécessaires pour un résultat vraiment adaptée aux besoins de ces démunis. Mes espoirs sont que les ententes ratifiées (quelles qu’elles soient) soient respectées… (Ce sont peu de mots, mais c’est beaucoup)… »
Sylvie, 28 ans
« Après des études de droit je me suis orientée vers le développement durable un peu par hasard, ce qui m’a donné l’opportunité de travailler un an en alternance en tant que chargé d’organisation RSE dans une société d’assurance.
Lilia, 26 ans
« J’ai travaillé un an avec un entrepreneur social sur des projets de logements participatifs en tant que responsable web marketing et communication. C’était très enrichissant. Ensuite, j’ai trouvé un job en tant que chargée de communication digitale au MSC (Marine Stewardship Council), un éco-label en faveur de la pêche durable.
Je souhaite actuellement évoluer sur un poste plus analytique de gestion de projet par exemple.
Lors de mon expérience en tant que responsable communication pour COAB, start-up sociale souhaitant développer l’habitat participatif en Ile-de-France, j’ai eu l’opportunité d’assister à de nombreux d’événements dont la soirée de lancement du projet Place to B. J’ai tout de suite proposé mes services car j’ai trouvé l’initiative géniale. Je trouvais ça vraiment top de pouvoir mettre à disposition mes compétences professionnelles, et mon savoir-faire au service d’une cause et d’un événement comme celui-ci.
Je pense que sensibiliser est la première action à entreprendre, notamment en construisant un nouveau récit sur le changement climatique.
Ma sensibilité au développement durable remonte à plusieurs années, elle a débuté entre mon M1 d’économie internationale et mon M2 en relations internationales. J’ai effectué en 2011-2012 une année de césure en Australie. A cette époque, j’avais du temps libre pour visualiser un grand nombre de documentaires sur les conséquences du réchauffement climatique, l’économie, nos modes de vie etc… et, d’une certaine manière, le fonctionnement de nos sociétés me révoltait. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de travailler pour une association en faveur de la protection des fonds marins.
Quand je suis revenue à Paris, j’ai gardé cette appétence pour ces sujets. En terminant mon master, j’ai souhaité continuer dans cette voie.
Travailler dans au sein de cet écosystème entretient mon désir de changer les choses. Il était nécessaire, pour moi, de m’impliquer sur certaines des actions développées pendant la COP21. C’est génial de pouvoir rencontrer autant des personnes qui dédient de leur temps pour cette cause ! L’atelier de la Creative Factory auquel j’ai pu participer m’a également donné l’opportunité d’utiliser la danse comme moyen de communication. J’espère avoir aidé à travers ces actions de sensibilisation, à démocratiser un peu plus le sujet du réchauffement climatique. »
Thomas 26 ans
Vanessa, 38
Bibliothécaire de formation, je suis actuellement réviseure, chercheuse et rédactrice à mon compte. J’ai connu Place to B via la plateforme « Tous bénévoles ». Je ne cherchais pas des organisations pour la COP spécifiquement mais quand j’ai vu l’annonce sur le site, elle a immédiatement retenue toute mon attention. Je réalise des traductions du français vers l’anglais.
Honnêtement je ne pourrais pas identifier un seul moment ou déclic. Par moi-même j’ai toujours accordé de l’attention à l’environnement et aux autres animaux sur Terre. Je faisais partie d’un ‘Save the Earth’ club aux États-Unis quand j’étais adolescente et ça m’a marqué.
Je suis végétarienne et puis devenue végane depuis presque toute ma vie adulte, surtout pour des raisons éthiques mais également pour des raisons environnementales.
J’espère que Place to B réussira à présenter un récit alternatif et qui sera relayé par les médias ‘mainstream’. J’espère aussi que Place to B sera l’occasion de créer et engendrer une ambiance optimiste & ambitieuse pour les différents participants. J’espère que Place to B sera à l’origine de rencontres productives et d’initiatives créatives. De la COP21, je m’attends à un accord ambitieux et contractuel. C’est notre dernière chance, on n’a plus du temps à perdre ! »