La COP21 c’est bientôt fini. Les débats enflammés, l’effervescence médiatique et citoyenne qui l’accompagne n’en sont pas terminés pour autant. Voici une petite synthèse du bouillonnement de mots et d’idées qui ont jailli le 10 décembre pendant le Place to Brief.
En duplex du Bourget, notre envoyée spéciale Anne-Cécile nous en dit un peu plus sur les pourparlers. Sans grande surprise, les négociations stagnent, même si on peut déjà affirmer que l’accord sera juridiquement contraignant. Les états signataires devront rendre compte de leurs progrès dans la lutte contre l’émission de gaz à effet de serre.
Autre envoyé spécial, cette fois-ci du Kenya. Dotto Paul Kahindi, journaliste et surtout blogueur passionné pour qui « blogueur c’est comme avoir un bébé, ça demande énormément de temps ». Il raconte les histoires de lieux qui ont besoin de changer, mais il ne s’en contente pas il veut être « plus qu’un blogger, plus qu’un activiste ».
Valérie Masson Delmotte, co-présidente du groupe de travail n°1 du GIEC qui travaille sur les bases physiques du climat, veut aussi faire plus, notamment plus simple, pour que le public puisse s’approprier les rapports du GIEC et accéder à l’information plus facilement.
Est-ce possible de mettre en place une gouvernance du climat ? Pour Nicolas Vercken la transparence des états est essentielle, et cela peut aider à faire progresser les mentalités. « L’éducation est à la base du changement à venir » et c’est pas n’importe qui le dit, c’est Marco Prince, voix du groupe FFF.