Elles et ils sont membres d’ONG, chercheurs.ses, communicants.es, journalistes, blogueurs.ses, artistes, entrepreneurs.ses… Nous sommes allés à la rencontre de celles et ceux qui font vivre la COP22 en dehors du cercle restreint des négociations. Découvrez le premier billet de notre série « Les visages de la COP22 » sur les porteurs de projets présents à Marrakech qui donnent un sens à la mobilisation contre le réchauffement climatique.
Lire aussi :
Les visages de la COP22 #1 – Storytellers du climat
Les visages de la COP22 #2 – Acteurs de la transition au Maroc
Les visages de la COP22 #3 – Les artistes au coeur de la mobilisation
Ils traversent le globe à la recherche de solutions
Il est temps de parler autrement du changement climatique ! Le slogan de Place To B a pris tout son sens au fil des rencontres que nous avons faites dans les différents espaces de la Ville Ocre investis pour l’occasion de la COP22.
Le baroudeur Pierre-Alain Lévêque a rejoint l’aventure du Low-tech Lab à ses débuts : « 90% des ingénieurs travaillent pour les 10% les plus riches alors qu’il y a une réelle ingéniosité locale à mettre en avant »
Le Low-tech Lab est un projet de recherche collaborative sur les low-tech, des technologies à faible impact écologique mises en place par des populations à partir de ressources locales pour répondre de façon appropriée à leurs besoins : accès à l’énergie, à l’eau, alimentation… (source). Le projet du low-tech Lab cherche à mettre en avant ces solutions issues du terrain, en les optimisant et les partageant en libre accès sur internet.
Le Low-tech Lab est porté par l’association Gold of Bengal, à l’initiative également de Nomades des Mers, un catamaran laboratoire qui parcourt le monde depuis 7 mois déjà à la rencontre d’entrepreneurs, d’associations et de leaders locaux qui développent des low-tech. Le but ? Fédérer une communauté qui puisse s’inspirer d’initiatives concrètes déjà en place pour mieux répondre à ses besoins propres : « c’est possible de gagner en autonomie avec des savoir-faire et des matériaux locaux ! »
Suivez les avancées du Low-tech Lab et l’expédition du Nomade des Mers sur leurs pages Facebook respectives et ne manquez pas l’ouverture du WikiLab à venir prochainement !
Marine Leduc et Constance Bénard de la radio itinérante La Luciole : leur parcours de Nantes à Marrakech
Elles nous avaient mises dans la confidence dès le début de l’année 2016 : Marine et Constance, bénévoles pendant Place To B COP21, voulaient viser grand pour la COP22. En alliant leurs compétences de journalistes radio à leurs envies de voyages et de rencontres, elles ont concocté un programme à leur image : pétillant et positif. La Luciole était née ! Cette radio ambulante à écouter en ligne a pris son départ à Nantes lors du Sommet Climate Chance au cours duquel Marine nous avait fait le plaisir de présenter le projet sur le plateau thématique Place To B de la COP22.
Retrouvez les sept reportages audio enregistrés par les deux aventurières, de Nantes à Marrakech, sur leur site internet !
Tristan Lecomte : faire pousser des arbres à l’autre bout de la planète pour compenser son empreinte carbone : un jeu d’enfant
Figure de l’entrepreneuriat social fondateur d’Alter Eco et de PUR Projet, Tristan Lecomte est aussi créateur de l’International Platform for Insetting (IPI) qu’il était venu présenter à Marrakech dans le cadre de la COP22.
Tristan Lecomte, qui vit depuis 5 ans en Thaïlande, cherche à développer des projets de compensation carbone à l’intérieur de l’entreprise, pour une action intégrée de l’action pour le climat. Grâce à ses différents projets, une entreprise peut réduire son empreinte carbone en replantant des arbres un peu partout dans le monde ! S’engager pour le climat devient réel, et rend heureux : « Être écolo, c’est pas défendre la nature, c’est être la nature qui se défend ! »
Sébastien Nègre présente Radio Climat,
radio associative diffusée dans 18 pays en 4 langues.
Sébastien Nègre travaille pour l’AMARC, l’Association Mondiale des Radios Communautaires. Il était l’un des organisateurs de la Radio Climat orchestrée depuis la zone verte de la COP22 à Marrakech aux côtés de 18 journalistes qui réalisaient des reportages quotidiens diffusés dans 18 pays en 4 langues. La radio associative, moins écoutée dans nos pays occidentaux, est en revanche un média dont l’impact social n’est plus à démontrer en Amérique du Sud, Afrique ou Asie Pacifique: « ces radios ont un impact que l’occident ne connait pas […] la radio est un média gratuit contrairement à la presse écrite ou à la télévision ; ça ne coûte pas cher d’avoir un poste de radio […] la radio s’exprime dans la langue natale des auditeurs ».
De Montréal à Marrakech : Bachir Mouhyi
présente le projet CapCop22 :
Bonus : Sustainaclaus is back!
Vous souvenez-vous de notre baroudeur préféré ? Sustaina Claus était bien présent lui aussi, nous l’avons croisé en plein Flash Mob, au beau milieu de la Place Jemaa El Fna… RDV à la COP23 à Bonn en Allemagne ?