Marine, 33 ans
« À la base, j’ai une formation de biologie. J’ai été chef de projet culturel dans un musée de science pendant 4 ans à la Réunion et en Australie, et je reviens tout juste ! Je m’occupe de ma réinstallation paisiblement, et c’était l’occasion aussi de m’impliquer pour la COP21. Eh oui, combien de fois on a la COP21 dans sa ville ?
J’ai travaillé sur les problématiques du changement climatique, avec dernièrement « The Shift Project » dans le Thalys to Paris pour la COP21 avec à son bord, les membres de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC).
Être bénévole à Place to B c’était l’occasion de filer un coup de main, mais aussi retrouver une ambiance de co-création que j’apprécie beaucoup. En effet, j’ai travaillé à l’élaboration du Museomix : un marathon créatif dans les musées (une sorte de hackathon pour musées), et c’est un peu cette atmosphère que l’on retrouve ici. C’était également l’occasion de rencontrer plein de gens, de différents horizons, mais aussi d’apporter sa pierre à l’édifice, à son échelle. »
Andres, 27 ans
« J’ai fait des études de cinéma et en ce moment, j’étudie le commerce international à Barcelone. Je pense ensuite faire un Msc (Master Of Science) en écologie.
J’ai travaillé pour une ONG, el CEDAF – le Centre pour le développement agricole et forestier – dans mon pays (La République Dominicaine) et c’est là que j’ai pris conscience de la nécessité de prendre soin de l’environnement. En ce moment, je voyage en faisant plusieurs missions de bénévolat en même temps. Plutôt que de voir tous les pays, je veux voir tout LE pays. Pour l’instant, je suis allée au Royaume Uni, en Suisse et en Allemagne. Quand j’étais en Allemagne, on m’a contacté pour me proposer d’être volontaire pour la COP21 et j’ai évidemment accepté. En plus, ma mère est déléguée pour la République Dominicaine ; c’est d’ailleurs comme ça que j’ai connu Place to B. J’essaie de donner un coup de main comme je peux et j’espère y rencontrer des gens et en apprendre plus sur ces problématiques. »
Julie, 33 ans
« Je suis comédienne, animatrice pour enfants et danseuse. J’ai connu Place to B le 14 juillet à la journée citoyenne au CESE (le Conseil Économique, Social et Environnemental). C’est aussi par réseau que j’ai connu ça. Grâce aux amis d’amis, j’avais des informations régulières sur les avancées de Place to B. J’avais l’impression que ce n’était pas le cas pour d’autres mobilisations. Les informations pour s’engager autour de la COP21 avaient du mal à filtrer. Au-delà de ça, je trouve l’initiative super motivante et je suis très optimiste quant aux retombées de l’événement. Je suis impressionnée par l’émulation qu’il y a ici, et j’ai l’impression que je croise des gens plus engagés et plus déterminés à passer à l’action qu’au Bourget par exemple.
Je pense que l’on doit retrouver notre place de citoyens et Place to B est un bon moyen de nous aider à y parvenir.
Mon copain et moi sommes hyper engagés (jusqu’à peu, nous n’avions même pas de frigo !). Je suis notamment engagée auprès de COPCité. Nous avons aussi répondu à un appel d’offre de la Mairie de Paris pour installer et diffuser l’usage des « Lombricompost ». Nous avons également un projet de monter un spectacle pour enfant sur ces problématiques, basé sur le livre « Tistou les pouces verts » de Maurice Druon. A Place to B, mon copain fait partie des acteurs qui vont faire des performances et moi je donne un coup de main comme je peux ! »
Philippe, 37 ans
« Je suis étudiant en M2 en adaptation au changement climatique. Je souhaite travailler dans le secteur de l’environnement et pourquoi pas, réaliser mon propre projet. J’ai connu Place to B à travers les réseaux sociaux.
Je m’occupe des médias, de l’accueil, je suis assez polyvalent. J’ai trouvé l’initiative très intéressante. Je m’intéresse à ces sujets et c’était l’occasion de connaître des gens mais aussi m’enrichir lors des conférences ou d’interventions car tout cela est très connecté à mes études, et je pense que c’est très important de se nourrir des avis et opinions différentes sur ces problématiques.
À la base, j’ai un intérêt prononcé pour la planification urbaine, le milieu de la construction et penser la ville du futur nécessite de prendre en compte ces problématiques là, et s’adapter. »
Madjilem, 38 ans
« Je suis commerciale ; je travaillais dans l’hôtellerie de luxe mais je souhaite changer de secteur. J’ai connu Place to B par internet : je suis tombée sur l’annonce par hasard et je voulais m’engager pour la COP21. L’initiative permet de rencontrer des gens, mais aussi de voir de l’intérieur ce qu’il se passe dans un événement d’une telle envergure.
J’ai vécu aux Pays Bas, pays sensible à aux problématiques d’environnement. C’est là que j’ai initié mon intérêt pour ces questions.
D’autre part, je fais beaucoup de bénévolat – notamment au secours catholique. J’aime donner de mon temps, aider les autres. Quand je m’engage, j’aime m’engager à fond. Après la COP21, je pense m’investir auprès des enfants. »
Marine, 28 ans
« Je travaille dans la communication, à la fois dans l’éditorial et le digital. J’ai connu Place to B via « Paris je m’engage ». Je suis assez sensible à ces problématiques et je suis persuadée qu’à plusieurs, on peut accomplir de grandes choses. On sent qu’il y a un mouvement citoyen qui se crée, se démocratise et une conscience collective qui se développe. Je trouve que les problématiques de communication de Place to B sont très intéressantes, avec surtout l’idée de communiquer autrement. J’avais envie d’en savoir plus mais aussi faire partie de cette ambiance de co-création.
C’est fantastique de rencontrer des gens du monde entier dans ce contexte, ça permet de s’ouvrir aux autres. C’est ma première expérience associative et je suis ravie que ce soit celle là ! Cette effervescence est formidable, ça me fait vibrer. Le principe de la « creative factory » où les idées se confrontent autour de thèmes donnés constitue un challenge qui sort du commun où des artistes, des architectes, des anthropologues… se rencontrent.
J’avais aussi la volonté personnelle de me recentrer sur des perspectives concrètes. Je viens du Sud, d’un petit village et ça fait 10 ans que je suis à Paris, soit 10 ans de pollution aérienne, sonore etc. J’ai un peu un trop plein de Paris. Pour mes dernières vacances je suis retournée dans le Sud où j’ai pu reconnecter avec la nature, la verdure, le local, mais aussi l’humain. C’est avec d’autres expériences personnelles récentes que j’ai eu besoin de reconsidérer l’idée du bonheur. Je pense que l’on doit redéfinir ses besoins et ses envies, prendre de la distance avec ce qui est matériel et se concentrer sur l’humain. »