Portraits des bénévoles Place to B – N°7

Publié le 10/12/2015

Place to B c'est aussi la participation de 200 bénévoles de tous les horizons qui aident au bon déroulement de l'événement et apportent leur énergie. Nous avons souhaité les connaître un peu plus, découvrir leurs motivations et leurs inspirations...
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Ophélie, 28 ans

Ophélie« Je suis cadre dans l’aéronautique. Je voulais m’engager pour la COP21 car les problématiques liées au développement durable m’intéressent. Étant fille d’agriculteur, j’ai toujours eu cette sensibilité à la nature et qui plus est, à la nature de demain.

D’une manière générale, je voulais m’engager et la COP21 étant un évènement exceptionnel, je me suis dit que c’était l’occasion de sauter le pas. En cherchant un projet intéressant sur « Paris je m’engage » j’ai connu « Place to B ».

Cela a été la première opportunité qui me plaisait vraiment donc je me suis engagée. Je m’occupe de l’accueil et je touche un peu à ce qui est media aussi.

M’impliquer à la COP21 me permet d’avoir une vision plus claire de ce qu’il s’y passe. C’est aussi un moment de découverte avec des opinions différentes et des personnalités variées. Il y a beaucoup à apprendre sur ces sujets et je pense que c’est important de s’emparer de ces problématiques. J’espère que la COP21 aboutira sur le lancement de propositions concrètes. »

Charlotte, 34 ans

Charlotte« Je suis co-fondatrice d’openteam.co. C’est une plateforme digitale qui a pour objectif de relier les makers du monde entier (des institutions, des entreprises, des start-ups, des porteurs de projet, des investisseurs…) pour accélérer le processus de transition.

Ce projet a vu le jour après 10 ans passés dans le marketing digital et des études de commerce & développement durable. Je suis arrivée à Paris il y a quelques temps et c’était l’occasion de m’engager pour la COP21 car la thématique de développement durable m’intéresse beaucoup. Je cherchais alors des communautés et des projets concrets. Je suis tombée sur Place to B par les réseaux sociaux et il s’est trouvé que ma cousine, Avryl, faisait déjà partie de l’équipe.

Je me suis donc impliquée dans l’équipe Live : je poste sur Twitter et fais des articles pour le blog. C’était l’occasion de donner un coup de main aux makers qui expérimentent la collaboration.
Je me retrouve dans les valeurs et les enjeux de cette initiative : communiquer à un maximum sur ces problématiques, vulgariser la communication… et ce n’est pas qu’un événement, mais un vrai projet ancré sur le long terme.

J’étais déjà sensible au développement durable mais pour des raisons personnelles, j’ai décidé d’aller au bout de mes propres valeurs et intuitions et aller plus loin dans mon engagement. C’était l’énergie ambiante que je ressentais qui m’a poussé à me réveiller et qui a été un réel déclencheur. A partir de là, un changement de mode de vie s’est opéré avec des engagements quotidiens. L’important c’est de se positionner et d’agir mais aussi transmettre et témoigner.

Place to B correspond donc parfaitement à ma démarche. Je retrouve cette énergie, forte et j’espère qu’elle va prospérer pour aboutir à des solutions concrètes et libérer la créativité de chacun. »

Chloé, 20 ans

Chloé« Je suis étudiante en sciences politiques. Je me suis renseignée sur la COP21 sur les réseaux sociaux et j’ai vu qu’il y avait des possibilités de bénévolat alors j’ai foncé !

J’ai trouvé le concept dynamique et intéressant. Je fais beaucoup de bénévolat de manière générale mais cette année je suis à l’étranger où je ne me suis pas vraiment impliquée. Je suis donc revenue pour la COP21 où je pouvais m’engager ponctuellement et participer à cet évènement incroyable.
Je suis vraiment curieuse de voir ce que ça va donner et j’aime ce rassemblement autour d’un objectif commun pour créer quelque chose de positif.

Ça me paraissait évident de participer : je fais attention depuis toujours, par mon éducation mais aussi car depuis 1 an, je suis dans une association de mon école « agir alternatif » qui m’a sensibilisé davantage et m’a entrainé dans un cercle vertueux de prise de conscience et de gestes dans ce sens. »

Beatriz, 18 ans (Portugal) – Marie, 18 ans (Danemark) – Elias, 18 ans (Allemagne) – Lukas, 17 ans (Allemagne) – Emma, 19 ans (Mexique) – Everdina, 16 ans (Pays Bas, Bénin)

Students

« (Marie) Nous venons d’Allemagne et nous sommes ici pour donner un coup de main. Notre lycée international a organisé un voyage à Paris; nous y sommes depuis 1 mois et demi. Nous voulions absolument nous engager pour la COP21.

Nous avons cherché des opportunités et nous sommes tombés sur Place to B ! Nous avons alors contacté Aurore et organisé une réunion pour lui présenter notre projet. Elle a été très enthousiaste, on était ravis !

(Marie & Lukas) L’idée était de participer à notre échelle en faisant des interviews de personnes que l’on poste sur le blog, réaliser des infographies et des images, aider pour les traductions si besoin… Nous allons aux workshops et aux conférences également.

Nous utilisons les contenus que nous créons et offerts par Place to B pour alimenter notre blog « United World College engages with climate change and COPs ». Nous réalisons également des vidéos et websongs que nous mettons sur notre blog, le tout pour notre école.

Nous sommes chanceux de vivre la COP de l’intérieur et nous souhaitons redonner ce que nous recevons et le transmettre. Ce travail fait également appel à notre créativité, c’est très stimulant.

Être ici nous permet d’en apprendre davantage sur ces problématiques et même de mieux nous connaître entre nous !
Plusieurs personnes de notre lycée se sont mobilisés et nous en apprenons beaucoup sur l’histoire de chacun.

Par exemple, un ami à nous qui vient de Chine a écrit sur la situation actuelle vis à vis de la pollution pendant la COP21, des camarades d’Afghanistan et d’Irak ont vécu par 55 degrés l’été dernier ou encore une amie qui vient des Îles Marshall a fait une tribune au Bourget très émouvante pour sensibiliser sur la détresse de son pays et comment le changement climatique va affecter son futur. C’est vraiment l’occasion de se découvrir et c’est intéressant de voir que des amis texans, sont eux, beaucoup moins impliqués car moins touchés sûrement mais nous pensons que cela concerne tout le monde.

Nous avons choisi de nous impliquer car nous pensons qu’il est important d’informer un maximum de personnes sur ce qu’il se passe et pourquoi c’est important de s’engager auprès de la lutte contre le changement climatique.

(Beatriz) Cet événement rassemble tellement de gens et tellement d’apports différents, le tout avec une ambiance de travail géniale. Nous voulons vraiment sensibiliser les autres. Nous ne pensons pas que la COP21 soit à propos de la conférence en elle même mais à propos des événements autour, des idées, de la mobilisation; surtout à Place to B d’ailleurs. On espère que ce rassemblement géant sera l’occasion pour tout le monde qui s’est rendu ici, de repartir avec des idées et des solutions.

(Emma) En Allemagne, on est très incité à s’impliquer, le changement climatique est vraiment considéré comme un enjeu important. Notre lycée nous invite d’ailleurs à nous engager dans une dynamique de développement durable, faire partie du mouvement (Make a change), s’engager socialement et s’impliquer.

Pour cela, on doit apprendre beaucoup et se nourrir de différentes sources d’information. L’important c’est le changement d’état d’esprit qui va être le moteur principal pour faire avancer nos sociétés.

(Everdina) Comme dit Emma, je pense que la prise de conscience est primordiale. Il faut qu’on arrive a être pro-actif et non plus réactif. Il faut également repenser la notion de développement qui ne peut plus être du toujours plus et dans ce sens, que la société réagisse.

Ici, c’est justement cette dynamique que l’on retrouve; tout le monde vient avec une soif de solutions, on espère juste que ce mouvement persiste et porte ses fruits »

Clément, 35 ans

Clément

« Je suis  acousticien en bureau d’études dans le bâtiment.

Je suis militant écologiste et je voulais m’impliquer pour la COP21. J’ai recherché les différents projets organisé autour de la COP et je dois dire que j’ai trouvé peu d’opportunités.

J’ai connu Place to B par une copine qui m’a parlé du projet. J’ai fait un tour sur le site et j’ai trouvé l’initiative intéressante avec sa dimension créative et sa vision positive, donc je me suis inscrit. J’aime l’idée de peindre une vision positive du changement. La « creative factory » est une super idée où les choses sont organiques et évoluent en temps réel qui rassemble des experts et des artistes mais je ne considère ni l’un ni l’autre, donc je me suis engagé en tant que bénévole.

Je m’occupe de l’accueil et je suis également présent à la « creative factory ».

Mon premier engagement était politique : je m’opposais à la guerre en Irak. En 2006, j’ai emménagé à Edimbourg. Là bas, je baignais dans le milieu étudiant et j’y ai connu des gens différents et très engagés. Ils menaient des actions directes et non violentes et j’assistais à ça, en les voyant évoluer dans leur temps libre, en parlant avec eux, peu à peu ils m’ont ouvert les yeux. Je me suis dit qu’ils avaient tout compris, ils avaient raison.

Depuis, je vais dans ce sens là. Cela dit, je ne suis pas rattaché à une organisation précise. Je me tiens au courant des projets par internet, par mes amis, par des relations mais aussi le hasard des opportunités fait que je m’engage de manière ponctuelle, que ce soit en donnant mon temps ou financièrement.

Ces engagements entretiennent un lien social qui me permet d’être au courant des nouveaux projets et éventuellement de m’y impliquer.

Mon engagement passe aussi par un changement de mode de vie qui s’est fait progressivement et se construit toujours d’ailleurs.  C’est une action à mener à tous les niveaux et en simultané, tant au niveau personnel qu’au niveau local, national et international; dans la mesure du possible.

Je pense que la COP21 est une opportunité pour les gens du monde entier pour réfléchir. Je ne suis pas naïf, pour moi la COP21 « officielle » est une distraction mais je pense que ça reste un moment important de mobilisation et l’occasion de mettre en avant les projets des différents acteurs civils.

Ici, j’attends de me connecter avec les gens, des associations, des projets qui me parlent. »

Gina Lammel , 52 ans

GinaJe suis directrice adjointe d’une école secondaire au Canada, en sabbat en France depuis 3 mois, avec mon fils de 12 ans et mon mari. J’ai deux autres enfants (27 et 25 ans) au Canada. Place to B cherchait des bénévoles pour faire des traductions, et j’ai répondu à l’appel !

Comme beaucoup de Canadiens, j’apprécie beaucoup l’environnement, le monde naturel et suis sensible à tous les défis du changement climatique et je voulais m’impliquer pour cet événement d’une telle envergure.

Aussi, je viens d’une des villes du Canada les plus vertes, Guelph.

On recycle tous les déchets par exemple. Penser à l’environnement, à ce qu’on consomme, au le recyclage sont des choses que nous faisons quotidiennement. Il y a de bonnes pratiques, mais on peut et on doit faire encore mieux ! Je fais la traduction des annonces des groupes, des entreprises, des coopératives, des musées etc. pour l’organisation de leurs évènements lors de la COP21.

En faisant des traductions, j’apprends beaucoup autours du thème du climat, des centaines (des milliers ?) de groupes et individus engagés, des soucis, des défis, des mobilisations etc. Tout cela est très intéressant et m’inspire. Cela me donne de l’espoir malgré tous les indices pessimistes sur l’état du climat et le monde (par exemple: la fonte des glaciers !)

Mes attentes par rapport à la COP21 ? Que ce qui ont du pouvoir (j’entends par là, les gouvernements) écoutent le reste du monde (les individus, les groupes, les collectifs etc.) et s’accordent. Qu’ils aient le courage de signer et mettre en place de grands changements avec des lois et ce qui est nécessaire pour arrêter, ou même réduire voire renverser les changements climatiques négatifs et qu’ils font tout ça rapidement ! Il faut de l’action !

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