Enora, 26 ans
« Je suis ingénieure en énergie et environnement mais je suis un peu en transition; j’essaie de redessiner un peu mon projet.
À l’approche de la COP, j’ai donc cherché des opportunités de m’engager. Je me suis dit que c’était l’occasion parfaite pour m’ouvrir à de nouveaux horizons. Prendre part à un tel projet m’aidera sûrement à définir davantage ce que je veux faire ensuite.
J’ai trouvé l’initiative de Place to B intéressante. Je fais de l’accueil, j’aide un peu pour la logistique et je donne un coup de main si besoin !
Ma sensibilité pour le développement durable vient essentiellement de mes parents, mais je pense aussi que c’est générationnel : nous sommes de plus en plus appelés à faire attention au quotidien, nous sommes un peu matraqué pour effectuer les gestes au quotidien.
Je pense aussi que le bénéfice moral de ces engagements est important et m’a certainement guidé dans cette voie. Il était pour moi hors de question d’être ingénieure dans l’armement par exemple. Je viens d’une famille engagée et ça a définitivement joué dans mes choix (par exemple, mes parents dirigent la Ligue des droits de l’Homme en Dordogne). »
Sara, 30 ans
« Je suis hôtesse de réception mais je cherche quelque chose qui me permette de m’engager davantage auprès de sujets qui me tiennent beaucoup plus à cœur.
J’ai commencé il y a environ un an et demi à me renseigner sur les thématiques de développement durable. J’ai découvert Anne-Sophie Novel dans un documentaire et à partir de là, j’ai suivi ce qu’elle faisait. Elle parlait régulièrement de ses projets et c’est comme ça que j’ai connu Place to B. J’ai voulu faire partie de tout ça.
Tous les aspects de la protection de l’environnement m’intéressent beaucoup et j’ai commencé à m’investir de plusieurs manières. Par exemple, j’ai participé au crowdfunding du film Demain, de Mélanie Laurent via KisskissBankbank. Je suis aussi de près le mouvement de Pierre Rabhi, à l’origine des Colibris, une association qui se mobilise pour la construction d’une société humaine et écologique. C’est très inspirant et je veux vraiment participer aux initiatives positives.
Être ici, c’est faire ma petite part en donnant un coup de main mais c’est aussi concrétiser et assister à tout ce que j’avais lu sur ces problématiques. Voir les gens qui s’engagent vraiment me donne l’espoir qu’on peut véritablement changer les choses.
En ce qui concerne la COP21, je ne suis pas très confiante quant à son issue. Cela dit, j’ai confiance en ce type d’initiatives qui ne suivent pas les voies bureaucratiques et qui proposent des solutions sur le terrain. Je pense que ce genre de projets qui mobilisent beaucoup de gens et qui tentent d’apporter des réponses méritent beaucoup plus de voix. »
Arthur, 31 ans
« Je suis ingénieur et je travaillais dans un bureau d’étude sur le thermique. Aujourd’hui, je me reconvertis en photographie; je rentre aux Gobelins en formation en janvier. Place to B me permet de me faire les dents : je couvre les « Place to Brief » et les évènements en prenant des photos.
J’ai connu le projet par le CELSA. J’ai répondu à l’offre de participer sans trop savoir ce que c’était ou où ça allait mener. Je n’ai pas tout de suite poursuivit le projet puis quelques événements personnels m’ont poussé à marquer une pause et m’investir dans un projet concret.
J’ai repris contact et j’ai très vite été relancée par Marie Brelet, qui m’a redirigé vers Gayané. Je me suis senti concerné donc j’ai voulu rester un peu plus. J’ai tout de suite était bien intégré et bien accueilli. Cet événement est l’occasion de m’investir à fond, connaître des gens et toucher au côté événementiel. C’est la première fois que je fais parti d’un projet aussi gros, c’est un vrai plaisir car c’est hyper intéressant. Je me suis toujours senti concerné par les problématiques du développement durable, ça me parait naturel d’y être sensible.
Ça réchauffe le cœur aussi d’être témoin d’un tel engagement pour l’environnement, c’est très positif.
En étant ici, j’ai l’impression de faire partie de la COP21 et j’en suis assez fier; pour moi c’est une petite victoire de participer à mon échelle. En plus, Place to B m’a permis de faire de la photographie : ça m’a permis de me faire des contacts et de me plonger dans le milieu professionnel de la photo.
L’équipe est super sympa, j’ai l’impression de ne rencontrer que des gens qui ont le coeur sur la main et qui sont portés par la même cause. »
Victoria, 23 ans
« J’ai obtenu mon master en marketing, communication et événementiel au mois de juillet. Actuellement en recherche d’emploi, j’aimerais dans l’idéal travailler dans l’événementiel sportif et culturel.
J’ai connu Place to B grâce à une amie qui m’a parlé du site « Paris je m’engage », car je souhaitais faire du bénévolat. Je suis tombée sur l’annonce de Place to B et j’ai tout de suite accroché !
En plus d’être une des missions qui m’a le plus attiré, le concept me paraissait dynamique. C’est un événement fédérateur avec des personnalités venant d’un peu partout; le tout, avec une très bonne ambiance entre les bénévoles !
Ici, je m’occupe principalement de l’accueil, ce qui me convient parfaitement car j’aime beaucoup être au contact de différents types de personnes et rencontrer des personnes venant de tous les horizons.
Je suis devenue sensible au développement durable surtout après avoir organisé un événement pour une association dans le cadre de mes études. Mes camarades et moi avions pour objectif de présenter un four à bois économe pour les pays en voie de déforestation afin d’économiser un maximum de bois et éviter aux femmes de parcourir des dizaines de kilomètres par jour pour aller en récupérer. On a alors organisé un barbecue géant avec différents fours et autres moyens de cuisson écologiques pour faire connaître l’association, c’était vraiment une expérience géniale !
Place to B est une opportunité de se réapproprier le changement climatique en trouvant et diffusant des solutions pour le futur tout en rencontrant des personnes ayant d’autres expériences, points de vue que le nôtre; le tout, nous permet de réfléchir autrement. »
Cédric, 31 ans
« J’ai étudié à l’IEP de Bordeaux et je suis rédacteur sur des sujets sociétaux. J’ai connu Place to B après avoir reçu un communiqué sur l’événement et je suis venu au lancement. J’ai été séduit par l’enthousiasme de l’équipe. J’ai donc voulu donner un peu de mon temps en aidant quand on a besoin de moi.
Je dois dire que me suis complètement retrouvé dans l’ambition de Place to B : écrire un récit positif sur le développement durable, sortir des discours trop techniques et culpabilisateurs. La COP21 et en particulier Place to B sont pour moi l’occasion de lancer une dynamique positive pour l’environnement et la société civile. On y croit !
J’ai développé ma sensibilité vis à vis du développement durable il y a plus de 10 ans, quand j’ai vécu à Berlin. Je me suis rendu compte que la France était vraiment à la traîne en matière de DD. Je crois que ça a changé ma vie. »
Alexis, 26 ans
« Je suis en Master Spécialisé (accrochez-vous!) en Éco-innovation et Nouvelles Technologies de l’Énergie. En bref, j’étudie les énergies renouvelables, l’éco-conception et pas mal de thèmes reliés. Je commence à penser que je vais encadrer des projets de constructions de parcs éoliens. Ensuite, je monterai peut être une boite de conseil d´innovation écologique. J’ai connu Place to B en tapant « Volontariat Cop 21 » dans Google. J’ai choisi Place to B car ils ont été très réactif et j’ai le sentiment que c’était un bon choix pour être au plus près de l’actualité.
Ce que je fais sur place ? « Eh, toi ! Ton badge ! T’en à pas ? Première porte à droite ! » je m’occupe aussi de l’organisation des salles, de l’accueil aux arrivants, de l’info pour les assos environnantes…
Ma sensibilité au développement durable m’est venue petit à petit. Au lycée je ne comprenais vraiment pas en quoi j’étais concerné par le fait que les ours se noyaient. Je veux dire, les pigeons se prennent des vitres tous les jours et on n’en fait pas tout un plat.
Plus tard, lors d’un semestre d’études au Mexique, j’ai commencé à trouver que quelque chose ne tournait pas rond autour de nous. J’ai commencé à me documenter à propos des inégalités sociales, sans tout à fait en comprendre la portée. Puis, un jour, je suis tombé sur un article à propos du pic pétrolier : nos modes de vie sont basés à 90% sur la consommation de pétrole, et on en voit le bout ! Dans cette lancée prospective, avec un ami, on a organisé un projet de reportages photographiques en voyage, autour du thème « Vivre autrement ».
On est parti environ un an en Amérique du Nord, centrale et du Sud. J’ai compris que les problèmes allaient beaucoup plus loin que le climat ou le pétrole, mais on a aussi vu les solutions avec des dizaines d’alternatives, des gens qui innovent, expérimentent, parfois dans des conditions très précaires et avec des résultats souvent bluffants ! Donc voilà, je suis revenu en France avec un cheval de bataille.
Ici, j’aimerai que le message touche des gens qui ne sont pas sensibles à ces thèmes là. Les media font un tel tapage autour de la COP et du climat que même moi je commence à en avoir marre. Raconter différemment ? C´est ambitieux…
Pour ce qui est de la « COP officielle », je ne me fais pas beaucoup d’illusions. Tant que les lobbys industriels tiendront les rennes, les dirigeants ne pourront rien révolutionner; mais si au moins ça pouvait enfoncer un clou dans les conscience, encourager les gens à se bouger le cul, ça serait déjà un petit miracle ! Parce que les gens ont plus de libertés que les dirigeants, mine de rien. Quand on voit les millions de petites choses à travers le monde, qui ne demandent qu’un mouvement mondial pour faire voler tous les a priori, on comprend ça très bien. D’ailleurs, bravo à l’équipe de l’excellent film Demain pour faire passer ce message, j’avais encore jamais vu un documentaire aussi percutant et complet à ce sujet. »