Yasmin, 23 ans
« J’organise des conférences pour des groupes de presse. J’ai connu Place to B sur tousbenevoles.org.
Pourquoi j’ai choisi Place to B pour m’impliquer ? Pourquoi pas ! Le concept est génial, ma mission agréable. Je traduis la newsletter du français à l’anglais tous les soirs. Place to B, c’est aussi une belle occasion de voir le débat environnemental autrement.
En ce qui concerne mon engagement et ma sensibilité au développement durable, c’est difficile d’identifier un moment précis où ça m’est venu. Je suis de nature assez inquiète, et j’ai le souvenir même enfant d’avoir pris très au sérieux les sommations de mes parents de ne pas gaspiller. Bon ça, et j’aime les hivers à -25° (je suis Canadienne). Paris c’est chouette, mais ça manque d’un vrai hiver ! Hors de question donc, de voir disparaître les nôtres.
Quelles sont mes attentes par rapport à Place to B et la COP21 ? Hmmm. Je ne connaissais pas Place to B et n’avais donc pas d’attentes – maintenant, je n’ai que du positif à dire ! Pour la COP21 c’est un peu différent… J’attends le choc / réveil politique qui arrivera, en tout cas j’espère ! »
Eloïse, 24 ans
« Je suis diplômée depuis septembre dernier d’un master en Ecotoxicologie Marine (pollution dans l’océan !). J’aimerais maintenant continuer dans cette voie.
J’ai réalisé mon stage de fin d’année en Californie où j’ai bossé sur l’effet de plastique sur l’environnement marin, un sujet qui m’a énormément plu et qui me tient à cœur.
J’ai connu Place to B grâce à une amie qui travaillait avec Aurore et d’autres bénévoles pour l’association « Défions les saisons ».
S’impliquer avec Place to B pour la COP21, c’est travailler avec une équipe dynamique, cool, avec le sourire. C’est aussi faire plein de rencontres avec des gens qui ont un point commun : l’envie de préserver notre environnement !
J’ai fait essentiellement de l’accueil et ça me plaisait bcp. C’était la première image de Place to B que l’on donnait aux visiteurs, il fallait qu’elle soit positive !
Ma sensibilité au développement durable, je l’ai depuis toujours. J’ai grandi à la campagne, j’ai passé mon enfance à jongler entre les champs et les dunes de sable.
De la COP21, j’attends qu’il y ait enfin des mesures prises pour la préservation de l’environnement, une réduction des déchets, des villes Zéro Déchets comme San Francisco et placer l’océan davantage au centre de considérations environnementales ! »
Camille, 25 ans
« J’ai suivi une formation en Gestion d’entreprise et une spécialisation en Marketing et Communication ; puis j’ai travaillé un an en tant que chef de projet retail. Je suis en train de redéfinir mon projet professionnel de façon à retrouver davantage mes valeurs et mes intérêts dans mon travail au quotidien.
J’ai connu Place to B par le biais d’une amie, je faisais déjà partie d’une autre association mais les missions étant très ponctuelles, j’avais besoin de davantage m’investir, de faire partie d’une équipe et d’avoir la sensation de contribuer réellement à un projet. Comme j’avais un peu de temps, c’était l’occasion.
J’ai trouvé que ce projet aborder les enjeux environnementaux de manière innovante. Il programmait des échanges de manière très diverses : conférences, espaces de co-working, interviews, concerts, émissions de radio. Il appréhendait vraiment cet espace comme un lieu de vie à part entière et comme la dynamique m’a plu, j’ai voulu y participer.
J’ai participé à l’installation de l’espace , à la logistique et à l’accueil et puis j’ai aidé ponctuellement là où l’on avait besoin de moi.
J’ai grandi à la campagne et l’éducation que j’ai reçue a accordé naturellement une part importante à l’authenticité et au respect de la nature. Cela fait naturellement partie de moi. Puis, à mesure que j’avançais dans mes études, j’ai réellement pris conscience de ce qui m’animais, de mes sensibilités environnementales et de l’importance d’instaurer une transition écologique et économique. C’est dans ce contexte que j’ai entrepris une césure en Suède pour étudier les stratégies de développement durable. J’ai pris conscience que nos pays voisins avaient véritablement intégré le DD dans leur mode de vie et que le nôtre avait un train de retard.
Place to B a été un lieu propice aux rencontres, à l’échange , à la connaissance et ça a été profondément enrichissant.
C’est tellement enthousiasmant d’être entouré de personnes qui partagent les mêmes convictions que les vôtres , qui ont la même idée du modèle sociétal de demain. Il en résulte une énergie très positive et le sentiment d’être au bon endroit pour défendre une / des cause(s) essentielle(s) ! J’espère que l’initiative perdurera dans le temps.
Quant à la COP21, malheureusement, je n’en attends plus grand chose. Les divergences d’intérêts entre les parties sont trop éloignées pour arriver à un accord concret et il est temps que nous comprenions que tout n’est pas acceptable sous couvert de rentabilité économique et de croissance.
La société civile a mené un travail exemplaire tout au long de cette COP21 et lui permettre de s’exprimer, de sensibiliser est déjà une réussite en soi. Mais ce n’est pas suffisant. Si ces évènements peuvent enfin permettre aux citoyens non convaincus de comprendre que nous avons le devoir et le pouvoir de faire changer les choses , alors le pari sera gagné ! 🙂 C’est au travers de nos actes d’achats, de notre consommation, de nos actes politiques et de notre engagement citoyen que nous serons entendus ! »
Laurence, 39 ans
« J’ai fait un Master 2 en management du développement durable à l’IEP de Strasbourg.
J’ai connu Place to B sans doute grâce aux sites d’infos spécialisées de Développement Durable.
Je voulais vraiment m’impliquer à la COP21 donc j’ai fait trois volontariats pendant la COP21 : Place to B, mais aussi au Bourget, avec le stand Shamengo à l’Espace Générations Climat et la rédaction de synthèses de conférences « in English » organisées par le Centre Français des Fondations. Ces trois expériences m’ont donné une occasion de m’impliquer différemment autour de cet événement unique.
Pour Place to B, je réalisais des traduction de l’anglais vers le Français des compte-rendus de Place to Brief.
Je crois que j’ai été éduquée au bon sens et donc à une forme de Développement Durable. J’ai eu aussi l’occasion de travailler sur ce sujet au moment du sommet de Copenhague en 2009. Cela m’a décidée à suivre un Master. Maintenant je cherche un travail qui soit en cohérence avec ma formation et mes valeurs en DD (respect, progrès, et équité notamment).
J’espère que l’initiative Place to B continuera sous sa forme actuelle : un centre bouillonnant et passionnant d’informations ouvert aux journalistes, blogueurs, et aussi aux citoyens, tous sensibilisés au DD et à la nécessité d’informer et d’agir !
Quant a la COP21 : j’espère que la mobilisation citoyenne ira crescendo pour « secouer » nos pouvoirs publics et les rappeler au minimum à leurs engagements ! »
Isabelle, 46 ans
« Je suis traductrice anglais, allemand vers le français mais n’exerce plus ce métier depuis presque 8 ans. Il m’a beaucoup appris, notamment – par le hasard des textes qui m’ont été confiés à traduire – sur les stratégies de greenwashing utilisées par certaines grandes entreprises de l’agrobusiness.
Aujourd’hui, je suis coordinatrice de la communication de projets dans une association internationale qui promeut un mode de transport vertueux. C’est un métier passionnant et très enrichissant sur le plan personnel et intellectuel. C’est aussi un métier varié grâce auquel je peux toucher à toutes les facettes de la communication projet : cela va de la création d’identités graphiques à la publication de contenu sur papier et en ligne, en passant par l’organisation et la modération de conférences et d’événements, le tout en anglais.
Je suis sensibilisée aux enjeux des changements climatiques au moins depuis la fin de mes études de traduction (ça date de 1992) car j’ai eu la chance de rédiger mon mémoire sous la supervision d’un ami qui a d’ailleurs été invité à venir parler à Place to B (Gauthier Chapelle). Mon mémoire portait principalement sur la traduction de plusieurs chapitres d’un livre absolument passionnant sur l’Antarctique écrit par un scientifique britannique. Lors de ma soutenance, j’ai également eu l’occasion de m’intéresser à l’importance de ce continent dans la régulation de notre climat.
J’ai connu PlacetoB en lisant l’interview d’Anne-Sophie Novel paru dans le Magazine Causette dont je suis une fidèle abonnée. Quand j’ai eu fini l’article, j’étais vraiment épatée par son projet, son approche résolument optimiste et sa détermination. J’ai été chercher sur Internet des infos sur les activités qu’elle menait par ailleurs et là, je me suis dit « cette fille est un cador et son projet est énorme! » Je me suis aussitôt mise à suivre le fil de PlacetoB sur Facebook. C’était très peu de temps avant le début de la COP21.
Depuis que j’ai quitté mon pays natal (la Belgique) pour m’établir à Paris il y a 15 ans, j’avais mis mes activités bénévoles en veilleuse, mais lorsque Anne-Sophie a lancé son appel à bénévoles pour des traductions et de l’interprétation, je n’ai pas hésité une seconde et ai proposé mes services. J’ai donc fourni quelques textes et me suis aussi proposée comme doublure pour l’interprétation de deux PlaceTo Brief.
Finalement pour l’interprétation, je n’ai pas fait grand chose hormis faire quelques recherches de termes sur mon smartphone et du soutien moral pour les interprètes professionnelles qui assuraient comme des reines, mais je remercie Aurore et PlaceToB de m’avoir donné cette possibilité de vivre de l’intérieur cette incroyable aventure.
Ce qui m’a épatée, c’est la bienveillance et l’ambiance positive qui régnait à chacun de mes passages au Belushi’s. J’en profite pour adresser un énorme merci à tous ceux qui m’ont accueillie, guidée, je pense à Thibaut, Gabrielle, Marie, Aurore (et j’en oublie certainement plein d’autres). A chaque fois, j’ai entendu « on ne se met pas la pression, on fait de son mieux et on est là pour prendre du bon temps. » Ces moments sont venus éclairer – sans vouloir faire de mauvais jeu de mot – durablement, je l’espère, la période bien sombre que nous traversons. Et lorsque le brief était fini, j’ai pu rencontrer des gens géniaux avec qui je vais m’efforcer de rester en contact. Pour le réseautage, Place to B, c’est vraiment top.
Je ne sais pas quoi attendre de la COP21. Il me semble que les politiques n’ont pas pris la mesure des enjeux et sont distraits par des lobbies bien trop puissants. Même s’il y a une lueur d’espoir de voir un accord contraignant signé. En revanche, ce qui me réjouit profondément, c’est de voir la mobilisation croître, malgré les interdictions et les attentats. Ce ne sera pas facile de faire changer les choses, mais si on n’essaie pas, rien ne changer.
Enfin, j’espère que Place to B continuera de résonner longtemps et que l’après est déjà en gestation car je serais ravie de continuer à m’impliquer. »
Dena, 28 ans
« Je suis en troisième (et donc dernière) année de thèse en mathématiques appliquées. J’ai connu Place to Be par l’association « Défions les saisons » plus précisément par Carole qui est aussi bénévole pour Place to be. C’est elle qui m’a présenté à Aurore.
Ici, j’ai aidé à la logistique et à la réception dès que je pouvais.
Je suis sensible au développement durable parce que je pense que tout homme mérite de bénéficier d’une bonne alimentation et de vivre dans des conditions saines. Je pense aussi que l’écologie est avant tout une science et je trouve ça vraiment dommage que la communauté scientifique n’y soit pas impliquée plus que ça.
À vrai dire, je trouve ça dangereux que d’autres communautés aient de « l’avance » par rapport aux scientifiques sur des sujets tels que le dérèglement climatique et ses conséquences. C’est pourquoi je souhaiterais m’investir en tant que mathématicienne dans l’étude des problèmes qui relèvent en écologie en sciences de l’environnement. J’essaie ainsi de suivre l’actualité et de rester au courant des décisions prises en rapport avec ces thématiques pour être mieux informée. PlacetoB a donc été pour moi une occasion enrichissante et j’aurais vraiment aimé pourvoir m’y investir davantage »
Océane, 28 ans
Adrien, 33 ans
« Il y a un peu plus d’un an, alors qu’on savait déjà que la COP21 aurait lieu à Paris, Anne-Sophie me parle d’un projet un peu fou, inspiré du Fresh Air Centre de Copenhague en 2009, qui réunissait blogueurs et activistes dans un lieu unique, conçu pour eux (avec wifi et prises de courant) et plus accueillant que le Bella Centre réservé aux délégations. Ça paraissait très alléchant et un an plus tard, alors qu’on remballe le centre de conférences du Bourget, je pense que Place To B a tenu ses promesses de brassage, d’accueil, d’exigence et de spontanéité.
Je me suis proposé comme bénévole quand j’ai eu l’assurance que mon contrat, qui finissait fin novembre, ne serait pas renouvelé. Quoi de mieux que de commencer son chômage par deux semaines de rencontres et d’activités ? On était nombreux dans ce cas d’ailleurs. Comme je suis webmaster, community manager, que je sais écrire… j’ai intégré l’équipe live et relu et mis en forme des articles (comme tous les portraits des bénévoles) et un peu écrit pour le blog, dont la blague sur les crochets qui a eu son petit succès.
Je pense qu’Okapi et Spirou Magazine (il y avait une rubrique environnement dans les années 90) ont autant contribué à faire de moi un écolo (également engagé en politique depuis mes 18 ans chez les Verts) que les discussions politiques avec mes parents et mon admiration pour les Verts ministres sous Jospin, dont Voynet bien sûr. L’écologie est selon moi un défi de générations, et je pense faire partie de la première qui doit et peut relever ce défi. Depuis tout petit on lit des articles sur la disparition des baleines, la couche d’ozone, la pollution… Le dérèglement climatique n’est qu’une synthèse de tous ces dangers que l’humanité doit affronter.
La COP21, ou plutôt l’accord historique qui en est sorti, fait partie des outils qui doit nous y aider. Mais je sais qu’un texte, aussi bon ou aussi mauvais soit-il, ne fait pas tout. Il y a des sujets oubliés dans l’accord, des points décevants et de réels avancées. Il appartient à nos dirigeants, il nous appartient de continuer le travail déjà enclenché à tous les niveaux, du local au global, pour garder notre planète vivable.
J’ai l’honneur de clore la série des portraits de bénévoles, alors j’en profite pour remercier Maeva pour ses portraits, je regrette juste d’en avoir vu certains qu’en photo. Mais je pense que Place To B continuera d’une manière ou d’une autre alors ce n’est que partie remise. »