En charge de la démocratie ouverte (open gov), elle essaie « de mettre en pratique les valeurs du Festival pour mener l’action publique au quotidien ». Un exemple ? Depuis l’an dernier, les Parisiens décident de l’utilisation d’une partie du budget. « 500 millions d’euros à l’échelle de la mandature, c’est le plus gros budget participatif au monde. Et c’est la façon la plus concrète de laisser les citoyens transformer l’économie. »
Elle ne pense pas que nous soyons « Lost In Transition », le thème du OuiShare Fest. « Nous ne sommes pas perdus dans la transition, mais juste en train de se saisir de ces nouveaux enjeux. » La jeune femme observe une vraie prise de conscience des collectivités locales, de cette nouvelle économie et de ces nouveaux acteurs de la transition économique et écologique.
Et la mairie de Paris ne s’y trompe pas. En cette année de COP21, l’environnement « domine tous les autres enjeux ». « À mon échelle, je vais essayer d’utiliser toutes ces méthodes de transparence, de participation, d’empowerment, au service du climat. Notre but, c’est de faire en sorte que cette COP21 soit celle des citoyens, pas seulement des Parisiens mais aussi de tous les internationaux qui seront présents. » La mairie met donc au point des outils pour leur permettre de s’approprier rapidement l’événement.
Donner la parole aux citoyens, c’est pour elle aussi la meilleure façon de construire un récit différent sur les questions climatiques. « On doit leur permettre de s’exprimer, dans la rue, sur le net. Et si possible chez Place To B! »
Clémence Pène, au micro de Mediatico et Place To B, au OuiShare Fest 2015